La pêche du maquereau à la mitraillette


      C'est la première pêche que pratique le nouveau plaisancier mais c'est aussi celle que pratiquent de vieux loups de mer pour amuser leurs petits-enfants. Elle a l'avantage d'être à la portée de tous les pêcheurs et de toutes les embarcations.

Cette pêche se pratique à partir d'une embarcation capable d'évoluer à 3 ou 4 noeuds, pêche-promenade, moteur, voile ... On traîne dès la sortie du port avec une "paravane" ou une planchette japonaise ou un plomb poire terminé par les mitraillettes (plumes et/ou cuillères).
Une mitraillette à maquereaux se compose de 7 hameçons, garnis de plumes multicolores, montées en potence tous les 50 centimètres sur un nylon assez fort.
 En tournant en rond au dessus du banc repéré par le sondeur, on va traîner à une trentaine de mètres derrière le bateau, à 3 noeuds au maximum.
On peut traîner avec une canne et un moulinet, mais la plupart du temps on se contente de tenir la ligne à la main, pincée entre le pouce et l'index. Les touches sont franches et multiples de sorte que c'est souvent une grappe de maquereaux qui est ramenée à chaque passage sur le banc.
Il faudra savoir s'arrêter avant que le nombre de prises ne dépasse le raisonnable
Il vous arrivera aussi qu'un seul maquereau se saisisse de plusieurs plumes ce qui se traduira par une perruque à défaire, sans se piquer avec les hameçons et sans s'énerver des poissons qu'on voit défiler sur l'écran du sondeur alors que la ligne est à bord.
Au milieu des maquereaux classiques du type lisette, vous pourrez, en été tenter un maquereau espagnol d'un bon kilo que vous devrez maîtriser en douceur pour ne pas réduire votre mitraillette en boule de nylon et sans poisson. La prise de ce cousin du maquereau franc est commune en juillet/août sur la côte du Languedoc à 3-4 miles du bord.