La première difficulté de cette
pêche consiste à disposer de vairons. Une bouteille calée à fond dans un ruisseau est la meilleure
façon de disposer de vifs en parfait état.
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Le froid de cette saison aide a une meilleure conservation des vifs sans qu'il soit nécessaire
de changer régulièrement l'eau. Une petite passoire ou une petite épuisette d'aquariophilie aidera à les prendre sans trop se mouiller
les doigts.
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Il faudra escher rapidement afin que le vairon ne se gèle pas dans l'air et ne soit mort lors de sa mise à l'eau.
On utilisera un petit triple n°18. On lui clouera la gueule par une branche du triple.
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On pratiquera aussi bien dans les lacs, fleuves ou gravières dans des endroits suffisamment profonds.
Il s'agit d'une pêche à la calée. La ligne sera constituée d'un plomb de 10 grammes en bout. A 60
centimètres de celui-ci, un avançon de 10 centimètres fixé en potence par un noeud ou, mieux, par un petit émerillon.
Le nylon est du 20 centième directement issu du moulinet.
S'il y a des perches, l'attente sera de courte durée. Le scion va vibrer 2 ou 3 fois. Il est inutile
de ferrer, on ramène le poisson et à moins d'une prise exceptionnelle l'épuisette n'est pas nécessaire.
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Du fait de sa petite taille, le triple sera certainement profondément engamé. Une pince est donc
indispensable pour décrocher la prise.
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On est donc en hiver et la conservation des prises se fera sans problème en les mettant dans un sac rempli
de neige. Plusieurs heures plus tard, les prises amenées à la maison pourront être mises dans de l'eau
froide et certaines de vos prises se mettront à nager comme si elles venaient de sortir de leur milieu
naturel habituel !!!
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